LONDON Jack « La peste écarlate »
Paris, Les Éditions G. Crès & Cie, 1924, in-12 (18,5 x 12 cm), 225 pp., relié.
Reliure demi-maroquin marron (dos insolé avec les bandes tirant sur le vert), dos lisse, titre, filets et fers dorés, tête dorée, couvertures conservées, intérieur bien frais.
Traduction de Paul GRUYER et Louis POSTIF.
Ouvrage composé de deux autres nouvelles « Construire un feu » (pp. 141-185) ; « Comment disparut Marc O’Brien » (pp. 189-224).
Première édition française.
[Jack London (1876-1916), né John Griffith Chaney, est un écrivain, nouvelliste d'aventures, auteur de récits autobiographiques et d'essais américain.
Né d'une mère spirite et professeure de piano et de père inconnu, il exerce de nombreux petits boulots, tels pilleur d’huîtres, travaille dans la patrouille de pêche, fréquente les voyous du port d’Oakland, découvre l’alcool.
En 1893, Jack s’embarque comme matelot sur la goélette "Sophie Sutherland" pour aller chasser le phoque au large des côtes du Japon. Ce voyage lui inspirera son premier récit, "Un typhon au large du Japon", couronné par le prix de la rédaction du San Francisco Morning Call. Ensuite, il suit les vagabonds le long des voies de chemin de fer et participe à la marche des chômeurs sur Washington. Il est emprisonné à Niagara Falls pour vagabondage. C’est à cette période qu’il adhère au parti socialiste.
En 1897, il participe à la ruée vers l’or du Klondike. Il attrape le scorbut et est rapatrié en 1898. Ses expériences alimentent son inspiration. Il publie sa première nouvelle sur le Grand Nord, "À la santé de l'homme sur la piste" (1899). Le recueil "Le fils du loup" (1900) est un succès. Il se marie et sera le père de deux filles.
En 1902, il part pour Londres et publie une enquête sociologique des taudis de l’East End, intitulée "Le Peuple de l’Abîme". L’année suivante, il publie son célèbre "L'Appel de la forêt" (The Call of the Wild, 1903), qui connaît un succès foudroyant, vendu à six millions d’exemplaires. En 1904, "Croc-Blanc" (White Fang) est publié et connaît un lui aussi un grand succès.
En 1907, il se fait construire un bateau, le "Snark", et entame un tour du monde qui prend fin en Australie, où il doit se faire soigner pour des maladies tropicales. Il écrit "Martin Eden" (1909), roman d'inspiration autobiographique et considéré comme son chef-d'œuvre.
En 1909, il est de retour en Californie et entreprend par la suite, un voyage autour du Cap Horn. En 1911, il publie "Le Mexicain". En 1913, il publie des mémoires, "John Barleycorn, le Cabaret de la dernière chance" où il raconte sa lutte contre l'alcoolisme. Il meurt à l’âge de quarante ans.
La Peste écarlate (titre original : The Scarlet Plague) est un récit d'anticipation post-apocalyptique futuriste de l'écrivain américain Jack London publié aux États-Unis en 1912.
La civilisation s'effondre après une épidémie incontrôlable et foudroyante. Les règles disparaissent, les rapports de puissance s'inversent, et le monde plonge dans les ténèbres. Un vieillard raconte le jour où tout a basculé à ses petits-fils, désormais en proie aux superstitions ancestrales, à la loi du plus fort, à une nature dominatrice et vengeresse. Voués à revivre les balbutiements de l'humanité, ils ont oublié les plus grands accomplissements des êtres humains avant eux.
Source : Babelio]
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SKU : Réf.584
220,00 €Prix
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