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ARNAUD Noël « La rencontre avec Maurice Blanchard »

 

Saint-André de Najac, Patrick Fréchet Éditeur/Les Autodidactes, 2005, in-12 (20 x 12,5), 135 pp., broché.

 

Pages non coupées.

 

Édition originale, l'un des 30 exemplaires sur Ingres d'Arches.

 

[Noël Arnaud, de son véritable nom Raymond Valentin Muller, est un écrivain et un éditeur français, collectionneur de presque toutes les avant-gardes artistiques du XXe siècle.

 

Entré au Ministère de la Santé pendant l'occupation, il y accomplira toute sa carrière, qu'il terminera comme chargé de la direction des hôpitaux de France.

 

Membre du groupe post-dadaïste Les Réverbères de 1937 à 1940, il fut ensuite membre du groupe surréaliste parisien La Main à plume sous l'occupation nazie (il en assura le secrétariat dès l'automne 1941), puis « surréaliste révolutionnaire », co-fondateur de la seconde internationale situationniste et de Situationist Times, la revue qu'elle publia, président de l'Oulipo, et enfin satrape du Collège de Pataphysique.

 

Ami de Boris Vian, il est l’auteur de plusieurs de ses biographies.Il a présidé aux destinées de l'Ou-X-Po, et fondé l'Ouvroir de Cuisine Potentielle (OuCuiPo).Il fut l'éditeur du Situationist Times, du Petit Jésus et de Dragée Haute.

 

Noël Arnaud était grand collectionneur et bibliophile ; son fonds a fait l'objet d'un dépôt à la bibliothèque de l'Arsenal, à Paris.

 

 

Maurice Blanchard, né à Montdidier le 14 avril 1890 et mort dans la même ville le 19 mars 1960, était un ingénieur en aéronautique et poète lié au surréalisme.

 

Enfant unique, il vit avec sa mère abandonnée par son père dès sa naissance. Excellent élève à l'école, c'est à cause de son existence misérable que sa mère, contre l’avis de son instituteur, l’engage à douze ans comme apprenti serrurier. De seize à dix-huit ans, il travaille à Paris dans ce qu’il appellera « le bagne industriel ».En 1907, il fuit cette vie « d’esclave » en partant à pied pour Toulon (Var) afin de s’engager pour cinq ans dans la marine. Ce voyage est une rupture avec tout ce que représente son enfance. Durant la période de son engagement, jusqu'en 1917, il ne pense qu’à s’instruire et donner libre cours à sa curiosité dévorante, à sa soif d’apprendre.

 

Durant la Première Guerre mondiale, il est pilote de l’escadrille de Dunkerque dont il sera l'un des rares rescapés.

 

Grâce à un travail d'autodidacte acharné, il accède aux mathématiques et à la physique de très haut niveau. Il se prend de passion pour la philosophie, allant jusqu'à apprendre le grec ancien et le latin. Il apprend également l’anglais pour lire Shakespeare, dont il traduira plusieurs sonnets et l’italien pour lire Dante.

 

En 1917, il est reçu premier à l’École des ingénieurs mécaniciens de la Marine. Il remporte également un appel d’offre lancé par les forces alliées pour la construction d’un hydravion de haute mer. Il conçoit l'hydravion GL-300 pour le constructeur Georges Lévy.

 

En 1919, après sa démobilisation, il est engagé comme ingénieur aéronaute dans une filiale du constructeur Farman. Il exerce son métier d’ingénieur jusqu’en 1955 dans différentes entreprises de construction aéronautiques. De 1922 à 1930, il travaille avec Louis Blériot.

 

Durant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie du réseau de résistance Brutus. Pour ce réseau, il est en mission de 1942 à 1944 en tant que chef des calculs dans les bureaux parisiens de la firme allemande Junkers (période au cours de laquelle il rédigera son journal). Le 10 octobre 1945 il reçoit à ce titre la Croix de guerre.Il prend sa retraite d’ingénieur en 1955.À partir de trente-sept ans, écrit des poèmes pour guérir.

 

Il est reconnu comme un pair par Éluard, Joë Bousquet et René Char qui lui dédie un poème du recueil Le Marteau sans maître : « les Observateurs et les rêveurs », et devient un ami proche.

 

Source : Babelio]

ARNAUD Noël « La rencontre avec Maurice Blanchard »

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